Plus de 3 000 milliards de FCFA investis depuis 2011 pour construire, étendre et moderniser le réseau routier ivoirien

 Plus de 3 000 milliards de FCFA ont été investis depuis 2011 dans la construction, l’extension et la modernisation du réseau routier ivoirien, a affirmé le Premier ministre, Robert Beugré Mambé, le lundi 13 mai 2024 à Abidjan, au Sofitel Hôtel Ivoire à Cocody.

Il présidait la cérémonie d’ouverture officielle de la 21e Assemblée générale de l’Association des Fonds d’Entretien Routier Africains (AFERA) placée sous le thème « Vers un financement durable des fonds routiers pour un meilleur entretien du réseau routier africain » et à laquelle participent 35 pays.

« De 2012 à 2023, l’État de Côte d’Ivoire a engagé plus de 1 700 milliards de FCFA de travaux financés par le Fonds d’Entretien Routier (FER) sur l’ensemble du territoire national, améliorant considérablement l’état du réseau routier ainsi que les conditions de circulation des biens et des personnes, même dans les zones les plus reculées », a précisé Robert Beugré Mambé, représentant le vice-président de la République, Tiémoko Meyliet Koné.

Il a souligné que les budgets alloués au FER ne permettent pas de couvrir les besoins annuels pour entretenir convenablement l’ensemble du réseau routier. Pour faire face à ce manque de ressources, a-t-il expliqué, la Côte d’Ivoire a pris, depuis 2014, l’option de faire participer les usagers au financement de l’entretien routier où des investissements importants sont engagés, par le biais des postes de péage : « À ce jour, nous disposons de 10 postes de péage fonctionnels, dont neuf sont gérés par le Fonds d’Entretien Routier et un par le secteur privé ».

Le chef du gouvernement a rappelé que « la Côte d’Ivoire dispose aujourd’hui d’un réseau routier classé d’un linéaire d’environ 82 000 km, dont 8 100 km de routes interurbaines revêtues. Outre les routes classées, le réseau routier ivoirien comprend 5 000 km de voiries urbaines et un peu plus de 200 000 km de routes rurales non classées ».

Pour le Premier ministre, face aux défis de la raréfaction des ressources financières et du changement climatique qui affecte considérablement la durée de vie des routes, il est plus que nécessaire de s’orienter vers des sources de financement pérennes et innovantes. « Pour la durabilité des infrastructures routières en Afrique, nous attendons de cette rencontre des recommandations opérationnelles qui permettront à nos gouvernements respectifs d’améliorer qualitativement les indicateurs de gestion du réseau routier », a-t-il dit.

Plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’Guessan, représentant son collègue Amédé Koffi Kouakou de l’Équipement et de l’Entretien routier, et des personnalités de pays membres de l’AFERA étaient présents à cette cérémonie.

Le président de l’AFERA, Ésaïe Moussa Aubin, par ailleurs directeur général du FER du Cameroun, et la directrice générale du Fonds d’Entretien Routier (FER) ivoirien, Annick Tohé Lasmel, étaient également présents à cette 21e Assemblée générale qui se tient du 13 au 16 mai 2024.

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