Le vice-ministre des Finances appelle à l’unité autour du nouveau Plan d’infrastructure du Ghana

Le vice-ministre des Finances, Thomas Nyarko Ampem, a appelé l’ensemble des parties prenantes à soutenir le nouveau Plan d’Infrastructure du Ghana (GIP), le qualifiant d’étape déterminante vers la construction d’une nation moderne, connectée et résiliente.

S’exprimant lors du lancement du Plan d’infrastructure, M. Nyarko Ampem a réaffirmé l’engagement du gouvernement à faire du GIP la pierre angulaire de l’agenda de transformation des infrastructures du pays.

« Ce lancement marque une étape décisive dans la transformation du paysage infrastructurel de notre pays et dans l’accélération du parcours du Ghana vers une croissance durable et inclusive », a déclaré le vice-ministre.

Il a souligné que le Plan d’Infrastructure du Ghana constitue une concrétisation de la vision du président John Dramani Mahama en matière de continuité et de développement national à long terme, au-delà des cycles politiques. Selon lui, ce plan ne se limite pas à définir une feuille de route claire pour les investissements dans les infrastructures, mais renforce également la coordination et la responsabilité entre les acteurs publics et privés.

M. Nyarko Ampem a expliqué que le ministère des Finances concentre ses efforts sur trois impératifs essentiels à la réussite du plan : le financement collaboratif, la coordination efficace et la communication stratégique. Selon lui, ces piliers garantiront que le Plan ne reste pas un simple document politique, mais devienne un cadre opérationnel vivant, porteur d’une transformation réelle.

« Au ministère des Finances, nous sommes prêts à jouer un rôle moteur sur tous les fronts. Le financement des infrastructures est une priorité majeure du gouvernement du président Mahama. À travers l’Initiative Big Push, nous avons alloué 13,9 milliards de cédis ghanéens — soit une partie d’un programme de financement à moyen terme de 10 milliards de dollars US — pour accélérer l’expansion des infrastructures », a-t-il annoncé.

Le vice-ministre a également révélé que le gouvernement renforçait le rôle du Fonds d’Investissement dans les Infrastructures du Ghana (GIIF), afin qu’il serve de principal véhicule pour le financement mixte, tout en réformant le cadre des partenariats public-privé (PPP) pour attirer davantage de capitaux privés dans les grands projets d’infrastructures.

M. Nyarko Ampem a insisté sur le fait que, au-delà de la solidité technique, le succès du Plan d’Infrastructure du Ghana dépendrait fortement d’une communication stratégique et d’une implication du public.

« Ce plan incarne une grande vision nationale », a-t-il affirmé. « Nous devons le communiquer efficacement afin de susciter une appropriation collective et d’attirer les partenariats du secteur privé pour sa mise en œuvre. »

Il a réitéré la volonté du ministère des Finances de collaborer étroitement avec la Commission nationale de planification du développement (NDPC), le Parlement et le secteur privé pour une exécution efficace du Plan, soulignant que sa mise en œuvre complète marquerait un tournant dans le redressement économique du Ghana.

Préparé par la Commission nationale de planification du développement (NDPC), le Plan d’Infrastructure du Ghana offre une feuille de route globale pour le développement des infrastructures au cours des trente prochaines années, axée sur les transports, l’énergie, l’eau, l’assainissement, la numérisation et le logement.
Il vise à promouvoir une croissance inclusive, à renforcer la productivité et à garantir la résilience à long terme de l’économie ghanéenne.