Soget, un éditeur de logiciels français bien connu pour ses solutions de gestion des ports, se diversifie et se lance dans le transport aérien. L’entreprise a récemment dévoilé « Air One », un Port Community System (PCS), conçu pour simplifier les échanges et les processus entre les différents acteurs du fret aérien. Cette plateforme numérique, déjà opérationnelle dans plusieurs pays, a pour but de renforcer la compétitivité des aéroports.
En s’appuyant sur plus de quarante ans d’expérience dans la gestion des communautés portuaires, Soget a développé un outil qui centralise les opérations et les informations. Il connecte les compagnies aériennes, les transitaires, les logisticiens, les agents de manutention, les douanes et les autorités aéroportuaires sur une seule et même plateforme.
Principales fonctionnalités et avantages
Air One offre plusieurs fonctionnalités clés :
- Le suivi en temps réel des marchandises et des documents.
- La dématérialisation des formalités.
- La transmission automatisée des informations aux services douaniers.
L’objectif est d’optimiser la chaîne logistique aérienne, de réduire les délais de livraison et de rendre les processus plus fluides.
La plateforme a été conçue pour respecter les normes de l’Association internationale du transport aérien (IATA) et les réglementations douanières, notamment ICS2, ANTES et SDS. Elle garantit également son intégration avec d’autres systèmes nationaux et internationaux.
Déjà adoptée en Guadeloupe, en Jamaïque et en République démocratique du Congo, Air One a prouvé son efficacité dans des environnements variés, offrant des bénéfices immédiats à tous les acteurs du fret.
Pour Soget, ce nouveau produit montre sa capacité à accompagner la transition numérique des hubs aériens. En rendant les procédures plus fluides et harmonisées, Air One cherche à améliorer l’efficacité des aéroports, ce qui profite aux opérateurs comme aux autorités.
Cette innovation est particulièrement importante pour le secteur aérien africain, car la République démocratique du Congo est l’un des premiers pays du continent à adopter cette technologie.