Corridor Lomé-Ouaga-Niamey : vers un renforcement des contrôles

(Togo First) – Dans le cadre du renforcement des infrastructures de transport en Afrique de l’Ouest, la capitale togolaise, Lomé, a hébergé vendredi 14 juin dernier, une réunion du comité de pilotage du Projet corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey (PCE-LON).

Les acteurs ont abordé au cours de cette rencontre, des questions liées à la sécurité des postes de contrôle le long de cet important axe de communication international.

 Les ministres des Transports du Togo, du Niger et du Burkina Faso, pays participants au projet, ont co-présidé la session, avec un focus particulier sur l’évaluation de l’avancement du projet dans chaque État membre, l’identification des obstacles rencontrés et la proposition de solutions adaptées.

Renforcer et améliorer le contrôle 

Parmi les résolutions adoptées lors de cette rencontre, une attention particulière a été accordée à l’adaptation des infrastructures de contrôle aux impératifs sécuritaires actuels, ainsi qu’à une meilleure intégration des ministères de la Défense et de la Sécurité dans la mise en œuvre du corridor. De plus, une dynamisation accrue des comités nationaux de facilitation du transport et du transit inter-États a été décidée.

Les délégués du Togo et du Burkina Faso ont également reçu pour mandat d’intensifier la lutte contre les tracasseries routières et d’élargir les horaires de fonctionnement du Poste de contrôle juxtaposé de Cinkassé, soulignant ainsi l’importance de ce corridor.

Long de 1065 km, ce corridor demeure un axe essentiel pour la chaîne d’approvisionnement et l’économie des trois nations impliquées, et un levier important pour la fluidité du commerce et la sécurité régionale.