Commerce mondial : les PME sont essentielles, affirment l’Afrique du Sud et l’ITC lors d’une réunion ministérielle

L’événement de haut niveau est organisé conjointement par le Département sud-africain du développement des petites entreprises (DSBD) et le Centre du commerce international (ITC), avec les principales rencontres prévues les 23 et 24 juillet.

La toute première Réunion ministérielle mondiale sur les petites et moyennes entreprises (PME) s’est ouverte aujourd’hui, marquant une étape importante dans la reconnaissance des PME comme un acteur clé du commerce mondial.

Cet événement de haut niveau est coorganisé par le Département sud-africain du développement des petites entreprises (DSBD) et le Centre du commerce international (ITC), avec les principales sessions prévues les 23 et 24 juillet. La réunion ministérielle a été précédée, le 22 juillet, par un dialogue des dirigeants des organisations de promotion du commerce, au cours duquel les responsables nationaux de ces organismes ont élaboré des stratégies visant à mieux collaborer avec les ministres des PME afin d’intégrer la voix des petites entreprises dans l’élaboration des politiques publiques.

Plus de 700 délégués issus de plus de 60 pays participent à cette réunion ministérielle, dont des ministres, des chefs de délégation, des responsables d’organisations nationales de promotion du commerce, des chefs d’entreprise et des entrepreneurs. Des délégués de haut niveau sont venus du monde entier : du Bangladesh au Brésil, du Cameroun au Costa Rica, du Sénégal à la Suisse, des Émirats arabes unis au Royaume-Uni.

Dans son discours de bienvenue, la ministre sud-africaine du Développement des petites entreprises, Stella Tembisa Ndabeni, a déclaré :
« Que cette réunion ministérielle marque le début d’un nouveau pacte mondial audacieux pour le développement des PME ; un pacte qui élargit l’accès aux marchés, débloque des financements abordables, accélère l’inclusion numérique et veille à ce que les femmes, les jeunes et les communautés marginalisées ne soient pas de simples spectateurs, mais les architectes de la transformation économique. »

Elle a ajouté :
« Engageons-nous à des actions pratiques et mesurables qui positionnent les PME comme des piliers centraux de la résilience, de l’innovation et de la durabilité. Œuvrons ensemble à un écosystème mondial favorable, où aucun entrepreneur n’est laissé de côté à cause de son lieu de résidence, de son niveau de revenu ou de son identité. »

Dans son allocution, la directrice exécutive de l’ITC, Pamela Coke-Hamilton, a affirmé :
« Cette réunion ministérielle n’est pas un forum de bavardages. Ce n’est ni un lieu pour les postures ni pour la politique. C’est un espace pour mobiliser nos connaissances et notre énergie collectives, et trouver des solutions autour de trois axes clés permettant de rendre les bénéfices du commerce accessibles à un plus grand nombre de PME : l’accès au financement, la transformation numérique et la compétitivité verte. »

S’adressant aux délégués ministériels, elle a précisé :
« Lorsque vous retournerez dans vos capitales, dans vos ministères, à vos réunions de cabinet ou lors de vos échanges avec les chefs d’État et de gouvernement, vous repartirez avec des solutions concrètes, étayées par des données probantes. »

Parmi les résultats attendus figure l’adoption d’un appel à l’action par lequel les pays s’accorderont sur les trois principaux domaines clés pour soutenir le développement des PME — l’accès au financement, la transformation numérique et la compétitivité verte — et établiront une feuille de route pour organiser des réunions ministérielles tous les deux ans, afin de garantir que ces discussions débouchent sur des résultats concrets pour les pays.