La connectivité entre les chemins de fer des pays de la SADC offre de nombreuses opportunités pour proposer des services de transport ferroviaire rentables et fluides à leurs populations. L’industrie ferroviaire de la région est cependant confrontée depuis un certain nombre d’années à des défis comme la criminalité, le vol et le vandalisme, mais aussi à l’impact du changement climatique, a déclaré Mme Creecy à Johannesburg lors de la 13e conférence annuelle de l’Association des chemins de fer d’Afrique australe.
La SADC dispose d’un réseau ferroviaire combiné qui couvre environ 40.000 km de voies ferrées, sans compter les lignes secondaires locales, ce qui atteste de l’étendue de ses infrastructures ferroviaires et de leur rôle central dans le transport des passagers et des marchandises dans la région, a indiqué Mme Creecy.
« Nous sommes tous parfaitement conscients que le secteur ferroviaire de la région est confronté à des défis importants, allant du vieillissement des infrastructures et des financements inadéquats aux problèmes de sécurité, de sûreté et de capacité. Ces défis sont encore compliqués par la nécessité d’une plus grande intégration régionale, d’une plus grande interopérabilité et d’une harmonisation des normes pour garantir des services ferroviaires efficaces et compétitifs », a-t-elle affirmé.
La ministre a appelé les pays de la SADC à adopter des carburants plus propres et de nouvelles technologies pour atténuer le changement climatique, ainsi qu’à travailler ensemble pour doter leurs populations des compétences nécessaires pour soutenir une croissance et une modernisation continues du secteur ferroviaire régional.
La SADC, dont le siège se trouve à Gaborone, au Botswana, est une organisation intergouvernementale composée de 16 Etats, dont l’Afrique du Sud. Le Zimbabwe en a assumé la présidence tournante en août 2024.