Nigeria : le gouvernement approuve 13 projets routiers pour 450 millions $

Ces derniĂšres annĂ©es, le Nigeria consacre d’importants investissements au dĂ©veloppement du rĂ©seau routier, conformĂ©ment Ă  un plan directeur pour rattraper son retard en infrastructures. À ce titre, 13 nouveaux projets ont obtenu l’approbation du gouvernement.

Le gouvernement nigérian a approuvé en Conseil des ministres le mercredi 5 mars 2025 une série de contrats pour 13 projets routiers évalués à 679 milliards de nairas (environ 450 millions USD).

Les projets couvrent plusieurs États Ă  travers le pays et consistent entre autres en des travaux de construction et de remise Ă  niveau. Ils concernent notamment les deux routes majeures que sont Zaria-Ukui-Kolomani-Dan et Bali-Maraba-Kanya-Subawa-Kasa, d’un coĂ»t de 198 milliards de nairas, et qui relieront les États de Kaduna et de Katsina. L’axe Kano-Maiduguri dans le nord du pays est quant Ă  lui budgĂ©tisĂ© Ă  128,395 milliards de nairas.

Ces projets s’alignent sur une feuille de route du gouvernement qui a annoncĂ© des investissements massifs pour densifier le rĂ©seau routier du pays et stimuler la croissance. En 2024 notamment, l’État avait Ă©valuĂ© Ă  environ 35 milliards USD le budget nĂ©cessaire pour rĂ©aliser 30 000 km de routes, considĂ©rĂ©s comme celles en chantier et inachevĂ©es.

À ces infrastructures devraient s’ajouter plusieurs autres, notamment les 4 projets structurants d’autoroutes du pays, Ă  savoir Lagos-Calabar, Sokoto-Badagry (1068 km), Calabar-Abuja (482 km) et Akwanga-Jos-Bauchi-Gombe (439 km).

Selon le ministĂšre des Travaux publics, la mise en Ɠuvre de la feuille de route du gouvernement pour le rĂ©seau routier devrait en plus d’aider Ă  rattraper le retard en infrastructure de transport booster plusieurs secteurs d’activitĂ©s dĂ©rivĂ©s comme l’industrie manufacturiĂšre, l’agriculture, etc.

Outre le transport routier, le plan global pour rattraper le retard infrastructurel prévoit aussi des investissements massifs dans les chemins de fer, les ports et aéroports ainsi que la modernisation du transport fluvio-lagunaire pour réduire les naufrages répétés.

Source : Agence ECOFIN