Maroc et Rwanda figurent dans une initiative de libre-échange contre le protectionnisme américain

Un nouveau groupe de pays, le Future of Investment and Trade Partnership (FIT-P), pourrait se former pour défendre le libre-échange face aux mesures protectionnistes des États-Unis. Initié par Singapour, les Émirats arabes unis et la Nouvelle-Zélande, ce partenariat inclurait le Maroc et le Rwanda parmi une dizaine de membres potentiels, dont la Malaisie, le Costa Rica et la Norvège.

Selon le Financial Times, l’objectif du FIT-P est de renforcer un système de commerce international basé sur des règles claires. Le groupe, qui se veut flexible, prévoit de se concentrer sur des mesures pratiques comme la reconnaissance des signatures électroniques et l’harmonisation des règles du commerce en ligne, afin de rendre les échanges plus efficaces.

Cette initiative est une réponse directe à la politique de Washington qui privilégie les accords bilatéraux et augmente les droits de douane de manière unilatérale. Ce genre de politique affaiblit le consensus multilatéral de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et inquiète de nombreux pays. La création de ce front commun est une stratégie déjà recommandée par plusieurs experts pour contrer ces accords asymétriques. L’Union européenne, par exemple, a déjà renforcé ses liens avec le Partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP), un autre accord de libre-échange en Asie-Pacifique.