Le Ghana mise sur la modernisation des permis de conduire pour faciliter la mobilité internationale

Dans le cadre d’une série de réformes annoncées récemment par les autorités ghanéennes du transport routier, l’accent est mis sur la modernisation des permis de conduire. L’objectif principal de cette mise à jour, selon la Driver and Vehicle Licensing Authority (DVLA), est de renforcer la reconnaissance mondiale de ces documents cruciaux pour la sécurité routière.

La DVLA, qui est responsable de la délivrance des permis et des licences de véhicules au Ghana, a révélé qu’elle introduirait en 2026 de nouveaux documents biométriques, incluant les permis de conduire internationaux (IDL) et les licences de véhicules internationales (IVP). Le directeur général de l’organisme a annoncé cette initiative sur Facebook, expliquant que la réforme vise à mettre les documents ghanéens en conformité avec les standards internationaux afin d’en améliorer l’acceptation à l’étranger. Les nouveaux permis incluront une page de données biométriques pour répondre pleinement aux exigences de l’Organisation internationale de normalisation (ISO).

La DVLA a souligné que les permis ghanéens actuels sont parfois refusés par d’autres nations. Les raisons évoquées sont leur non-conformité aux normes internationales et une vulnérabilité accrue à la contrefaçon. Cette situation est problématique, car elle entrave la circulation transfrontalière et réduit les opportunités d’emploi à l’étranger pour les conducteurs ghanéens.

En Afrique, plusieurs blocs régionaux comme l’UEMOA, le COMESA, la CAE et la SADC ont déjà mis en place des systèmes de permis unifiés. De plus, des accords d’exemption mutuelle existent entre certains pays pour simplifier les déplacements. La future réforme ghanéenne pourrait nécessiter de nouveaux ajustements dans le cadre des arrangements de circulation transfrontalière existants.