Le plus gros bloc commercial africain, le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), a entamé lundi dans la capitale kényane Nairobi une réunion de quatre jours afin de discuter des façons de mettre en œuvre une interface électronique régionale unique pour faciliter les échanges commerciaux.
L’événement rassemble de hauts représentants des gouvernements des 21 Etats membres du bloc commercial. Il a pour objectif de trouver les moyens de rendre opérationnelle une plateforme numérique unique, qui permettra aux commerçants transfrontaliers de fournir des informations à diverses agences officielles à travers un unique point d’entrée, et d’ainsi remplir toutes les conditions réglementaires liées à l’import-export et au transit.
Christopher Onyango, directeur de la Division du commerce et des douanes du COMESA, a déclaré qu’à ce jour, 14 Etats membres en étaient à différents niveaux de mise en place de leur interface nationale unique pour faciliter le commerce international.
« Le bloc commercial s’est accordé sur le besoin de créer un système d’interface électronique régionale unique du COMESA en reliant tous les systèmes nationaux pour assurer leur interopérabilité. Les avantages attendus comprennent des délais de traitement plus courts et des coûts réduits pour le commerce régional », a expliqué M. Onyango.
Barakat Mahdy, président du deuxième groupe de travail technique du COMESA sur l’interface électronique unique, a ajouté qu’avec ses 21 pays membres, le commerce intra-COMESA était une affaire très complexe impliquant beaucoup de documentation et de coordination entre de multiples agences et parties prenantes.
M. Mahdy a noté que l’interface électronique régionale unique du COMESA générerait divers avantages pour le commerce transfrontalier et international.
Source: Agence de presse Xinhua